11 septembre, 2006 Dharma. Les enseignements quintescences de l’esprit. 1 Enregistré dans : Unité Dharma, Unité Dharma La Tradition, LES ENSEIGNEMENTS-QUINTESSENCE DE L'ESPRIT — deulmalhamo @ 18:23 Les paroles de Köbo-Daïshi. De même que le soleil brille toujours au dessus des nuages, le Bouddha universel Daïnitchi Nyoraï (Mahavairocana) dispense constamment ses enseignements…” Dans un texte court, notre propos ne couvrira pas l’étendue de l’enseignement compris dans les les véhicules du Hinayana, du Mahayana, du Vajrayana,(Mahamoudra et Dzogchen ). Mission impossible. J’essaierai de faire une synthèse des principaux véhicules qui s’inscrivent dans la Tradition bouddhiste. Revenons à Mahavairocana. Vairocana signifie l’illuminateur, celui qui est comme le soleil, rayonnant, ce qui lui donne l’épithète de solaire. Il est représenté dans l’iconographie sacré tenant une roue sur le coeur ou sur sa poitrine. La roue du cakra brille et ultimement dans la pure sphère du Dharmadhatu. Dharmadhatu signifie la vérité, la manifestation de la Réalité du tout que représente l’être, le cosmos, l’univers. Vairocana est cité dans le Sutra Fugen rattaché au Sutra du Lotus. Un mot sur la signification du mot sutras -fil -nous dirions textes, enregistrés par des écrits de traditions orales. Le Sutra de Fugen est l’enseignement du Bouddha Sagesse universelle Samanthabhadra. Samanthabhadra est le nom du Bouddha primordial dans le Dzogchen ou véhicule de la Grande perfection, accompagné de samanthabhadri ,mère de l’espace. Nous n’aborderons pas le sujet des cinq sagesses dans cet article; ilssont les aspects ou archétypes du Bouddha. Pour comprendre l’étendue du chemin que doivent effectuer tous ceux qui désirent suivre la Voie de la sagesse ,le Bouddha Sakyamuni à préparer ses auditeurs par le premier discours au parc des gazelles, mettant en mouvement la roue de la loi. Sutra des quatre nobles vérités . Dictionnaire Nichiren ‘ Ô moines, la naissance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, la fréquentation de ceux que l’on déteste est souffrance, la séparation de ceux que l’on aime est souffrance, la non obtention de ce que l’on désire est souffrance et, finalement, tout cequi qui touche au corps ou à l’esprit est souffrance. Telle est la noble vérité quant à la souffrance. ” Et maintenant, ô moines, menés dans le cycle des renaissances, nous sommes avides de joie. Partout un désir puissant nous fait espérer plaisirs et bonheurs . Il s’agit de l’attachement aux désirs, à l’existence et à l’anéantissement. Telle est la noble vérité de l’origine et de l’apparition de la souffrance; ” Mais ,Ô moines que cette soif et ces désirs soient apaisés sans reste, abandonnés, écartés sans attachement, voila la noble vérité de l’ extinction de la souffrance; ” Car aux moines, la vue juste, la pensée juste, la parole juste, l’action juste, le moyen d’existence juste, la progression juste, l’attention juste, et la concentration juste constituent l’octuple voie qui est la noble vérité de la voie de l’extinction de la souffrance.” Une réponse à “Dharma. Les enseignements quintescences de l’esprit. 1” grain de sel écrit : 14 septembre, 2006 à 11:11 e Le Vajrayana Le Suprême Véhicule Il apparaît important d’aborder ici la définition de la pratique du tantrisme, le Tantrayana, ou Mantrayana, ou Vajrayana, qui fait partie intégrante du quotidien de Lama Samten. L’information sur le sujet se trouve de façon très générale, dans le Lamrim, “Voies par étapes”, du grand saint Lama Tsong Khapa, qui est une version condensée des vastes enseignements du bouddha. Généralement, la pratique du Tantrayana est effectuée uniquement par les pratiquants avancés. D’ailleurs, de nombreuses pratiques tantriques sont considérées comme “secrètes” et ne sont enseignées qu’à ceux qui possèdent des niveaux élevés de compassion et de sagesse. La classe de tantras qu’il convient de suivre et de pratiquer sera déterminée par la nature et la disposition du corps, de l’esprit, du bagage karmique, etc. Au sein du plus haut tantra, la nature des canaux d’énergie de notre corps, les points de pression mystiques, les énergies vitales, les impulsions génétiques, etc., sont d’importants facteurs à prendre en considération. Ce sont des sujets dont il faut discuter avec son maître avant d’adopter une méthode tantrique. Quand le tantra correspondant à nos besoins a été déterminé, on peut alors accéder au Vadjrayana en recevant les initiations complètes d’un détenteur de lignée entièrement qualifié. Parce que le maintien des voeux et des engagements pris au moment de l’initiation est le fondement de toutes les réalisations, il faut garder ceux-ci à l’esprit à tout moment. Par exemple, dans les deux classes inférieures de tantras, on prend les voeux de refuge et le voeu d’être un bodhisattva. Dans le yoga tantra, les dix-neuf engagements des dhyani bouddhas sont ajoutés à ceux-ci, alors que pour entrer dans le plus haut tantra, il faut aussi prendre les vingt-deux voeux tantriques, ainsi que les divers engagements de pratique associés à des tantras spécifiques. Pour pouvoir appliquer les techniques tantriques, il faut d’abord avoir les trois qualités que sont le libre esprit du non-attachement, l’esprit mahayana de la grande compassion, et une compréhension correcte de la doctrine de la vacuité. Pratiquer le Vadjrayana sans la sagesse de la vacuité peut être très dommageable. Une des principales pratiques tantriques est la culture d’une subtile fierté divine, la conviction que nous sommes une divinité tantrique éveillée, le Seigneur du Mandala. L’esprit est le corps de sagesse d’un bouddha, la parole le corps béatifique, la forme le parfait corps d’émanation, et le monde entier ses habitants sont vus comme un mandala habité par les diverses formes de divinités tantriques. De cette manière, on doit changer radicalement son sens du “moi”, ce qui implique de bien comprendre le sujet de la vacuité. Pratiquer le yoga de la fierté divine sans une compréhension de la vacuité sera non seulement inutile, mais pourrait aussi conduire à des problèmes d’identité ou à d’autres effets psychologiques indésirables. Par conséquent bien que le Vadjrayana soit une voie rapide lorsqu’il est appliqué correctement et sur une base spirituelle appropriée, il est dangereux de l’uitiser pour celui qui manque de maturité spirituelle. Ce genre de danger est l’une des raisons pour lesquelles il ne doit être pratiqué que sous la supervision attentive d’un maître Vadjra hautement qualifié. Si l’on ne possède pas encore ces trois qualités du libre esprit du renoncement, de la grande compassion de l’esprit d’éveil et de la sagesse percevant la vacuité de nos concepts de la réalité, il faut alors se consacrer aux pratiques du Soutrayana pendant quelques mois ou quelques années, soit le temps nécessaire pour qu’elles soient intériorisées et stabilisées. L’on doit souhaiter pouvoir pratiquer le Vadjrayana aussi vite que possible, et nous efforcer d’acquérir les qualités nécessaires. Sans l’aide du Vadjrayana, les méthodes Soutrayanas ne pourront nous mener à l’éveil total en une vie, l’application du Vadjrayana avec un esprit ayant atteint la stabilité et l’expérience spirituelle de base du Soutrayana peut permettre d’atteindre l’éveil en l’espace de quelques années. Si nous pouvons accomplir les yogas de la phase de génération et de la phase d’achèvement du plus haut tantra, l’illumination en une vie, dans ce corps-ci, est certaine. Même si nous n’accomplissons que les yogas de la phase de génération, tous les buts de cette vie seront atteints et une grande réalisation sera possible au moment de la mort ou dans l’état intermédiaire de l’après-mort. Dans la phase de génération, la pratique à effectuer est le yoga de la fierté divine et de l’apparence radieuse, principalement en relation avec le processus méditatif appelé “prendre la claire lumière de la mort, l’état de l’après-mort et la renaissance, comme respectivement le corps de sagesse, le corps béatifique et le parfait corps d’émanation d’un bouddha”. Cette pratique prépare l’esprit pour les yogas tantriques sophistiqués de la phase d’achèvement et plante les graines des trois parfaits kayas d’un bouddha. L’entraînement aux yogas fera plus tard développer ces graines en les trois sphères véritables d’un bouddha. Les plus hauts tantras, tels ceux de Heruka, Guhyasamaja, Kalachakra, Hevadjra, Yamantaka, etc., enseignent un éventail complet de techniques de méditation tantriques fondées sur le corps, dans lesquelles les énergies vitales du corps sont mises sous contrôle et dirigées dans le canal central d’énergie. Ces énergies sont alors concentrées sur les points de pression mystiques du corps, où les divers canaux d’énergie se rencontrent, dans le but de défaire les noeuds qui empêchent la libre circulation des courants vitaux. On acquiert le contrôle sur la goutte primordiale composée des substances génétiques mâle et femelle, à partir desquelles notre corps a été originellement formé. Faire circuler à travers les points de pression afin de les purifier et de les stimuler. C’est le processus appelé tsa-tig-lung, ou “canaux, gouttes et énergies vitales”. Dans la vision tantrique des choses, les énergies vitales du corps sont les véhicules de l’esprit. Quand les énergies vitales sont pures et subtiles, nos états d’esprit sont affectés en conséquence. En transformant les énergies du corps, nous transformons notre état de conscience. Le point crucial pour acquérir une grande réalisation dans cette vie par la pratique tantrique réside dans l’actualisation de l’esprit subtil primordial. Avec cet esprit de claire lumière comme base, la bouddhéité en une vie peut être aisément réalisée à travers des tantras exclusifs tel celui de Kalachakra, ou des tantras populaires tels ceux de Heruka et Ghuyasamaja. Il est même possible d’atteindre l’état d’éveil sans résidu, par lequel nos agrégats physiques ordinaires se transforment en corps d’arc-en-ciel. Beaucoup de grands yogis tantriques ont atteint cet état. À leur mort, leur corps se transforme en arc-en-ciel et disparaît, ne laissant en général derrière eux que leurs ongles et leurs cheveux. CE TEXTE EN ATTEND UN AUTRE N’ EST CE PAS!!!!!!!!! grain de sel